Revue Seiko SPB147J1
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Revue Seiko SPB147J1
Bonjour
Aujourd'hui je vais vous présenter la nouvelle Prospex SPB147J1
Petit rappel chronologique :
En 1965, Seiko commercialisait sa première montre de plongée, étanche à 150m, en fait la première montre de plongée japonaise.
C'est la 62MAS-010 (calibre 62 seiko MAtic Selfdater) ou simplement 62MAS.
source Seiko
Cette montre, forcément iconique, a été plusieurs fois réinterprétée de manière plus (la très coûteuse SLA017) ou moins fidèle (la SPB051 et ses déclinaisons, nettement plus accessibles au commun des mortels)
Et c'était bien le problème : soit il fallait vendre un rein et un bras pour avoir la "vraie" réédition, soit il fallait se contenter (comme moi) d'une plus vague inspiration (concernant surtout les dimensions et les aiguilles).
source: moi-même
2020 arrive et Seiko est bien décidé à fêter les 55 ans de la 62MAS
Si on n'échappe pas à la traditionnelle série limitée, fidèle mais hors de prix (la SLA037), Seiko daigne enfin proposer à ses fans moins riches un modèle beaucoup plus fidèle à la plongeuse légendaire (même si le ticket d'entrée est au dessus des 1000 €)
La 62MAS version 2020
Le nouveau modèle est décliné (pour l'instant) en 4 versions:
- la SPB149, série limitée au cadran bleu, la moins vintage des 4
- la SPB143, la plus fidèle au modèle d'origine, avec son cadran gris
- la SPB145, exclusive aux boutiques Seiko, c'est une version plus particulière: disons que c'est une version tropicalisée de la 143 dont le cadran gris et le lume
se seraient élégamment patinés (et sans doute telle que Seiko doit idéaliser le vieillissement de la 62MAS de '65)
- la SPB147, enfin, encore plus singulière : ici Seiko a repris les couleurs de sa plongeuse de 1968 et sa livrée noir et or,
source Seiko
également dans une interprétation tropicalisée du cadran et du lume, version qui a eu ma préférence.
Le boîtier.
Enfin Seiko devient plus raisonnable quant aux dimensions de ses boîtiers !
Celles-ci sont idéales : 40.5 x 47.5 x 13mm et 20mm d'entrecornes.
Avec son traitement Diashield, l'acier paraît légèrement plus foncé et semble même avoir quelques reflets dorés, en parfaite harmonie avec le cadran.
Le boîtier, de style skindiver, alterne surfaces polies et brossées, qui, comme toujours chez Seiko, sont parfaitement réalisées.
La couronne vissée, sans gravure inutile, est simple et efficace.
Le fond est un classique fond plein Prospex avec le Tsunami gravé.
Portée, les cornes, courbes sans excès, épousent parfaitement le poignet.
A titre de comparaison, la Squale 50 atmos, bien que de mêmes dimensions, paraît plus petite à cause, entre autre, de ses cornes plus recourbées.
A l'intérieur, un 6R35 donne vie à la montre. D'une autonomie de 70 heures, il vous permettra de partir en week-end en laissant la belle dans votre boîte à montres et de la retrouver toujours éveillée à votre retour, prête à retrouver votre poignet.
Le cadran.
Seiko a frappé très très fort avec ce cadran pseudo tropicalisé.
D'apparence noir mat, il est légèrement granuleux, presque "poudreux".
Il change totalement d'aspect en pleine lumière et prend de superbes reflets soleillés brun foncé, faisant ressortir, de la manière la plus harmonieuse, les aiguilles et les index dorés, eux-mêmes rehaussés de ce lume exquisement vieilli.
Les 2 aiguilles principales sont enfin droites, comme sur la 62MAS et à facettes.
La trotteuse résolument rétro est agrémentée d'un rectangle lumineux.
Contrairement aux autres Seiko, ce lume "vieilli" s'illumine en bleu. Il me semble qu'il est un peu moins puissant que le classique vert.
Le tout est placé derrière un verre Saphir antireflet, non pas double dôme comme indiqué parfois, mais dont les bords dépassent légèrement pour simuler (sans succès selon moi) un aspect bombé.
La lunette.
Si le cadran était superbe, la lunette est carrément sublime !
Brossée de manière circulaire, elle a un aspect satiné : conjugué à ses bords brillants, au mélange poli/brossé du boîtier, au cadran et aux aiguilles; l'ensemble est extraordinaire !
Les marquages sont gravés dans la lunette est remplis d'une peinture dorée matte que l'on retrouve sur le triangle au centre duquel trône le point lumineux (toujours vieilli et bleu), lui même protégé derrière un minuscule verre.
Le bracelet.
La 147 est la seule à être équipée d'un bracelet en caoutchouc (en réalité, la 149 est livrée avec un caoutchouc bleu en plus du bracelet acier).
Équipé d'un passant siglé en acier, il est en parfaite harmonie avec la montre.
Mais comme toujours chez Seiko, il est long, beaucoup trop long.
Les normes de tolérance chez Seiko.
Parlons un bref instant des choses qui fâchent:
Si vous pensiez naïvement (comme moi) que Seiko était plus strict sur les écarts tolérés concernant une montre de plus de 1000€ ou qu'ils avaient enfin résolus leurs problèmes d'alignement d'index en mettant ceux-ci et le chemin de fer sur la même pièce (au lieu, d'avoir les index sur le cadran et le chemin de fer sur un anneau séparé), eh bien vous vous trompez lourdement !
Seiko reste Seiko et nombreux sont les témoignages de mauvais alignements des index par rapport au chemin de fer, du point lumineux de la lunette qui n'est pas centré dans le triangle ou même d'éclats de peinture autour de ce même point lumineux.
Seiko vous promet la grand aventure: trouver un modèle exempt de défauts sera une quête à part entière !
Conclusion
Dans la mesure où vous trouverez un modèle correctement réalisé, vous aurez au poignet un modèle extraordinaire, d'une finition très luxueuse, bien supérieure à ce à quoi on s'attendrait vu le prix demandé. Le mélange des textures est indescriptible et de toute beauté.
Mais n'espérez pas trouver, comme moi, une sublime toolwatch vintage. Si l'aspect vintage est parfaitement réussi, au final c'est l'aspect luxueux de la montre qui prédomine. Une montre pour briller en société mais pas pour partir à l'aventure.
J'aime
- design extraordinaire
- finitions sublime
- reserve de marche du mécanisme
- dimensions enfin raisonnables
- très luxueuse : vaut chaque euro investi
Je n'aime pas
- longueur du bracelet
- normes de tolérance très larges
- très luxueuse : ceci n'est pas une toolwatch
Aujourd'hui je vais vous présenter la nouvelle Prospex SPB147J1
Petit rappel chronologique :
En 1965, Seiko commercialisait sa première montre de plongée, étanche à 150m, en fait la première montre de plongée japonaise.
C'est la 62MAS-010 (calibre 62 seiko MAtic Selfdater) ou simplement 62MAS.
source Seiko
Cette montre, forcément iconique, a été plusieurs fois réinterprétée de manière plus (la très coûteuse SLA017) ou moins fidèle (la SPB051 et ses déclinaisons, nettement plus accessibles au commun des mortels)
Et c'était bien le problème : soit il fallait vendre un rein et un bras pour avoir la "vraie" réédition, soit il fallait se contenter (comme moi) d'une plus vague inspiration (concernant surtout les dimensions et les aiguilles).
source: moi-même
2020 arrive et Seiko est bien décidé à fêter les 55 ans de la 62MAS
Si on n'échappe pas à la traditionnelle série limitée, fidèle mais hors de prix (la SLA037), Seiko daigne enfin proposer à ses fans moins riches un modèle beaucoup plus fidèle à la plongeuse légendaire (même si le ticket d'entrée est au dessus des 1000 €)
La 62MAS version 2020
Le nouveau modèle est décliné (pour l'instant) en 4 versions:
- la SPB149, série limitée au cadran bleu, la moins vintage des 4
- la SPB143, la plus fidèle au modèle d'origine, avec son cadran gris
- la SPB145, exclusive aux boutiques Seiko, c'est une version plus particulière: disons que c'est une version tropicalisée de la 143 dont le cadran gris et le lume
se seraient élégamment patinés (et sans doute telle que Seiko doit idéaliser le vieillissement de la 62MAS de '65)
- la SPB147, enfin, encore plus singulière : ici Seiko a repris les couleurs de sa plongeuse de 1968 et sa livrée noir et or,
source Seiko
également dans une interprétation tropicalisée du cadran et du lume, version qui a eu ma préférence.
Le boîtier.
Enfin Seiko devient plus raisonnable quant aux dimensions de ses boîtiers !
Celles-ci sont idéales : 40.5 x 47.5 x 13mm et 20mm d'entrecornes.
Avec son traitement Diashield, l'acier paraît légèrement plus foncé et semble même avoir quelques reflets dorés, en parfaite harmonie avec le cadran.
Le boîtier, de style skindiver, alterne surfaces polies et brossées, qui, comme toujours chez Seiko, sont parfaitement réalisées.
La couronne vissée, sans gravure inutile, est simple et efficace.
Le fond est un classique fond plein Prospex avec le Tsunami gravé.
Portée, les cornes, courbes sans excès, épousent parfaitement le poignet.
A titre de comparaison, la Squale 50 atmos, bien que de mêmes dimensions, paraît plus petite à cause, entre autre, de ses cornes plus recourbées.
A l'intérieur, un 6R35 donne vie à la montre. D'une autonomie de 70 heures, il vous permettra de partir en week-end en laissant la belle dans votre boîte à montres et de la retrouver toujours éveillée à votre retour, prête à retrouver votre poignet.
Le cadran.
Seiko a frappé très très fort avec ce cadran pseudo tropicalisé.
D'apparence noir mat, il est légèrement granuleux, presque "poudreux".
Il change totalement d'aspect en pleine lumière et prend de superbes reflets soleillés brun foncé, faisant ressortir, de la manière la plus harmonieuse, les aiguilles et les index dorés, eux-mêmes rehaussés de ce lume exquisement vieilli.
Les 2 aiguilles principales sont enfin droites, comme sur la 62MAS et à facettes.
La trotteuse résolument rétro est agrémentée d'un rectangle lumineux.
Contrairement aux autres Seiko, ce lume "vieilli" s'illumine en bleu. Il me semble qu'il est un peu moins puissant que le classique vert.
Le tout est placé derrière un verre Saphir antireflet, non pas double dôme comme indiqué parfois, mais dont les bords dépassent légèrement pour simuler (sans succès selon moi) un aspect bombé.
La lunette.
Si le cadran était superbe, la lunette est carrément sublime !
Brossée de manière circulaire, elle a un aspect satiné : conjugué à ses bords brillants, au mélange poli/brossé du boîtier, au cadran et aux aiguilles; l'ensemble est extraordinaire !
Les marquages sont gravés dans la lunette est remplis d'une peinture dorée matte que l'on retrouve sur le triangle au centre duquel trône le point lumineux (toujours vieilli et bleu), lui même protégé derrière un minuscule verre.
Le bracelet.
La 147 est la seule à être équipée d'un bracelet en caoutchouc (en réalité, la 149 est livrée avec un caoutchouc bleu en plus du bracelet acier).
Équipé d'un passant siglé en acier, il est en parfaite harmonie avec la montre.
Mais comme toujours chez Seiko, il est long, beaucoup trop long.
Les normes de tolérance chez Seiko.
Parlons un bref instant des choses qui fâchent:
Si vous pensiez naïvement (comme moi) que Seiko était plus strict sur les écarts tolérés concernant une montre de plus de 1000€ ou qu'ils avaient enfin résolus leurs problèmes d'alignement d'index en mettant ceux-ci et le chemin de fer sur la même pièce (au lieu, d'avoir les index sur le cadran et le chemin de fer sur un anneau séparé), eh bien vous vous trompez lourdement !
Seiko reste Seiko et nombreux sont les témoignages de mauvais alignements des index par rapport au chemin de fer, du point lumineux de la lunette qui n'est pas centré dans le triangle ou même d'éclats de peinture autour de ce même point lumineux.
Seiko vous promet la grand aventure: trouver un modèle exempt de défauts sera une quête à part entière !
Conclusion
Dans la mesure où vous trouverez un modèle correctement réalisé, vous aurez au poignet un modèle extraordinaire, d'une finition très luxueuse, bien supérieure à ce à quoi on s'attendrait vu le prix demandé. Le mélange des textures est indescriptible et de toute beauté.
Mais n'espérez pas trouver, comme moi, une sublime toolwatch vintage. Si l'aspect vintage est parfaitement réussi, au final c'est l'aspect luxueux de la montre qui prédomine. Une montre pour briller en société mais pas pour partir à l'aventure.
J'aime
- design extraordinaire
- finitions sublime
- reserve de marche du mécanisme
- dimensions enfin raisonnables
- très luxueuse : vaut chaque euro investi
Je n'aime pas
- longueur du bracelet
- normes de tolérance très larges
- très luxueuse : ceci n'est pas une toolwatch
LeDocteur- Pilier du Forum
- Messages : 3844
Date d'inscription : 07/08/2014
Age : 50
Admin, Volgo, tomlelandais, C.Quint et marouse aiment ce message
Re: Revue Seiko SPB147J1
Un grand merci à toi pour cette belle et complète revue abuserai je si je te demandais une photo au poignet ?
En effet elle semble vraiment à la frontière des montres qu’on porte sereinement
En effet elle semble vraiment à la frontière des montres qu’on porte sereinement
YanKristian- Administrateurs
- Messages : 1605
Date d'inscription : 06/08/2017
LeDocteur- Pilier du Forum
- Messages : 3844
Date d'inscription : 07/08/2014
Age : 50
C.Quint et YanKristian aiment ce message
Re: Revue Seiko SPB147J1
Le rendu doré des index et des aiguilles n'est pas ce que j'affectionne le plus, mais je dois bien reconnaitre qu'elle est quand même bien classe !
Volgo- Administrateurs
- Messages : 13048
Date d'inscription : 14/09/2010
Localisation : IdF
LeDocteur aime ce message
Re: Revue Seiko SPB147J1
Elle envoie du lourd comme on entends parfois
Après, le comble de l'aisance et de la nonchalance n'est il pas justement de porter ce genre d'attributs en short tongues
Après, le comble de l'aisance et de la nonchalance n'est il pas justement de porter ce genre d'attributs en short tongues
YanKristian- Administrateurs
- Messages : 1605
Date d'inscription : 06/08/2017
Re: Revue Seiko SPB147J1
YanKristian a écrit:Elle envoie du lourd comme on entends parfois
Après, le comble de l'aisance et de la nonchalance n'est il pas justement de porter ce genre d'attributs en short tongues
C'est juste, mais la bleue ou la grise me sembleraient plus adaptées en terme de teinte, en tout cas, selon mon goût personnel : j'ai du mal à associer à l'été les teintes brunes et dorées de la 147.
LeDocteur- Pilier du Forum
- Messages : 3844
Date d'inscription : 07/08/2014
Age : 50
YanKristian aime ce message
Re: Revue Seiko SPB147J1
Très belle revue et félicitations pour ton achat
Tu m'aide bien puisque toujours a la recherche de ma nouvelle plongeuse je regarde cette série de Seiko et d'autres marques
Ta revue pointe exactement les points forts mais aussi les points faibles de la marque et a plus de 1000€ le ticket d'entrée il faut être plus que vigilant sur certains points
Quelle est sa tenue de l'heure ?
J'avais une Sumo qui dérivait de -8s/j , beaucoup trop selon moi mais pas pour Seiko, pas sérieux comme réglage
Profite bien de cette version qui est pour moi la plus réussie
Assez caractéristique que tu la compare a une Squale, marque qui monte partout sur les forums et qui nous sort de très beaux modèles dans une gamme de prix raisonnable pour du Swiss Made
Tu m'aide bien puisque toujours a la recherche de ma nouvelle plongeuse je regarde cette série de Seiko et d'autres marques
Ta revue pointe exactement les points forts mais aussi les points faibles de la marque et a plus de 1000€ le ticket d'entrée il faut être plus que vigilant sur certains points
Quelle est sa tenue de l'heure ?
J'avais une Sumo qui dérivait de -8s/j , beaucoup trop selon moi mais pas pour Seiko, pas sérieux comme réglage
Profite bien de cette version qui est pour moi la plus réussie
Assez caractéristique que tu la compare a une Squale, marque qui monte partout sur les forums et qui nous sort de très beaux modèles dans une gamme de prix raisonnable pour du Swiss Made
voxduc25- Vétéran
- Messages : 4416
Date d'inscription : 10/04/2010
Re: Revue Seiko SPB147J1
Merci pour le retour Doc !
Une bien belle montre que voilà, avec un gilt pas tape-à-l'oeil pour le coup !
C'est tout de même frustrant de constater cette "tolérance" en terme d'alignements pour une marque qui met en avant la qualité du travail à la nippone ... D'autres marques japonaises dans d'autres domaines (où la sécurité est en jeu c'est vrai ... Shoei ou Arai notamment) développent des produits où 80% du temps du fabrication (oui 80% !) relève du contrôle qualité ! Alors au diable le zaratsu et compagnie si c'est pour devoir rechercher LA montre sans défaut sur une série quand on lâche un kilo€.
Désolé pour la râlerie, mais ils sortent des produits toujours diablement séduisants (et ta superbe SPB en est la preuve Doc) avec toujours les mêmes soucis récurrents !
Profites bien de cette version exempte de défauts !
Une bien belle montre que voilà, avec un gilt pas tape-à-l'oeil pour le coup !
C'est tout de même frustrant de constater cette "tolérance" en terme d'alignements pour une marque qui met en avant la qualité du travail à la nippone ... D'autres marques japonaises dans d'autres domaines (où la sécurité est en jeu c'est vrai ... Shoei ou Arai notamment) développent des produits où 80% du temps du fabrication (oui 80% !) relève du contrôle qualité ! Alors au diable le zaratsu et compagnie si c'est pour devoir rechercher LA montre sans défaut sur une série quand on lâche un kilo€.
Désolé pour la râlerie, mais ils sortent des produits toujours diablement séduisants (et ta superbe SPB en est la preuve Doc) avec toujours les mêmes soucis récurrents !
Profites bien de cette version exempte de défauts !
Erygyios- Commissaire politique
- Messages : 1378
Date d'inscription : 09/01/2016
Localisation : Fin fond de la steppe
Volgo aime ce message
Re: Revue Seiko SPB147J1
Arai et Shoei tu leur confie ta vie quand tu le porte , cf les pilotes du MotoGP
Seiko tu lui confie ton poignet donc ils sont plus tolérants , ce qui est bien dommage car à force d’être déçu on va voir ailleurs
Reste que cette Seiko est une réussite si on tombe sur le bon numéro
Seiko tu lui confie ton poignet donc ils sont plus tolérants , ce qui est bien dommage car à force d’être déçu on va voir ailleurs
Reste que cette Seiko est une réussite si on tombe sur le bon numéro
voxduc25- Vétéran
- Messages : 4416
Date d'inscription : 10/04/2010
Re: Revue Seiko SPB147J1
Merci pour cette revue Doc
C'était mon coup de cœur mais.... Un autre coup de cœur, plus ancien, m'appelle
Je la garde tout de même dans un petit coin du cerveau.
C'était mon coup de cœur mais.... Un autre coup de cœur, plus ancien, m'appelle
Je la garde tout de même dans un petit coin du cerveau.
simke- Pilier du Forum
- Messages : 3310
Date d'inscription : 17/10/2012
Age : 49
Localisation : BREST
Re: Revue Seiko SPB147J1
Merci pour vos retours
Effectivement, la largesse des contrôles qualité chez Seiko devient franchement lassante, d'autant plus que l'augmentation régulière de leur tarifs n'y apporte aucune correction...
Effectivement, la largesse des contrôles qualité chez Seiko devient franchement lassante, d'autant plus que l'augmentation régulière de leur tarifs n'y apporte aucune correction...
LeDocteur- Pilier du Forum
- Messages : 3844
Date d'inscription : 07/08/2014
Age : 50
Re: Revue Seiko SPB147J1
Quand on aime, on ne compte pas...LeDocteur a écrit:Effectivement, la largesse des contrôles qualité chez Seiko devient franchement lassante, d'autant plus que l'augmentation régulière de leurs tarifs n'y apporte aucune correction...
Volgo- Administrateurs
- Messages : 13048
Date d'inscription : 14/09/2010
Localisation : IdF
Re: Revue Seiko SPB147J1
voxduc25 a écrit:
Quelle est sa tenue de l'heure ?
J'avais une Sumo qui dérivait de -8s/j , beaucoup trop selon moi mais pas pour Seiko, pas sérieux comme réglage
J'avais oublié de te répondre
J'avoue que, personnellement, je ne suis pas très regardant sur la dérive des montres automatiques en général, d'autant que les miennes sont plus souvent dans la boîte à montre qu'au poignet (donc dans une même position quasi permanente, ce qui, je suppose, peut augmente la dérive) et je préfère autant les remettre à l'heure au moment de les mettre...
Ceci étant, Seiko en général et ce calibre en particulier n'ont pas bonne presse question précision sur les forums...
Tout ce que je peux dire, c'est que quand je m'amuse à synchroniser mes Seiko à la seconde près (on s'amuse comme on peut ), 24h après, elles sont largement désynchronisées (jusqu'à plusieurs dizaines de secondes)
Il s'agit de deux calibres 6R15 et de deux 6R35
Encore une fois (et tant que cela reste raisonnable ) ce n'est pas rédhibitoire pour moi pour une montre automatique qui n'atteindra pas, de toute façon, la précision d'une quartz de qualité.
(mais je suis plus attaché à l'autonomie)
Je peux regarder de plus près si tu veux mais, comme il est donné pour +25/-15s par jour sur la fiche technique (et encore, à température "normale "), il ne faut pas s'attendre à des miracles...
LeDocteur- Pilier du Forum
- Messages : 3844
Date d'inscription : 07/08/2014
Age : 50
Re: Revue Seiko SPB147J1
Si tu veut jouer, regarde bien la dérive, les résultats devraient être interessants
J'admet que je suis chiant du coté précision, la faute a Seiko, eh oui pendant 5 ans je n'ai porté que ma GS Spring drive qui devait dériver d'une seconde/ an
Ca rend exigeant mais les presque 45mm de ma GS ne passaient plus sur mon poignet
Yema correspond a mes attentes puisque mon Brown Sugar ne bouge presque pas
Je suis en train de quitter Seiko pour une autre marque de plongeuse on verra bien si une petite marque fait mieux que le mastodonte des plongeuses
Reste que ta Seiko quel look
J'admet que je suis chiant du coté précision, la faute a Seiko, eh oui pendant 5 ans je n'ai porté que ma GS Spring drive qui devait dériver d'une seconde/ an
Ca rend exigeant mais les presque 45mm de ma GS ne passaient plus sur mon poignet
Yema correspond a mes attentes puisque mon Brown Sugar ne bouge presque pas
Je suis en train de quitter Seiko pour une autre marque de plongeuse on verra bien si une petite marque fait mieux que le mastodonte des plongeuses
Reste que ta Seiko quel look
voxduc25- Vétéran
- Messages : 4416
Date d'inscription : 10/04/2010
Re: Revue Seiko SPB147J1
J'étais curieux de quantifier un peu cela et j'ai justement commencé un petit test ce matin : des résultats bientôt
(mais le pronostic semble mal engagé...)
EDIT:
Premiers résultats...
Test de 24h sur 4 montres, position statique dans une boîte à montre (cadran vers le haut) remontage partiel environ 12h après.
Donc pas en condition réelle mais un bon point de départ pour comparer des mécanismes entre eux.
Les calibres 6R15 (donnés pour -15/+25s par jour)
- l'un a fini avec +16 secondes
- l'autre avec -3 secondes
Pour les 6R35 (également-15/+25s par jour, porté au poignet)
- l'un fini avec +17 secondes
- l'autre à +7 secondes
Conclusion : si on fait abstraction du fait que les mesures sont faites ici en position statique, on reste dans la fourchette annoncée mais qui est très large au départ.
Par contre, les résultats sont très variables d'une montre à l'autre et l'âge des montres ne joue pas : les 6R15 ont tous les deux presque 2 ans d'âge, les 6R35 quelques mois.
Il semble donc ne pas y avoir spécifiquement de régularité dans les réglages d'usine et la précision très variable d'une montre à l'autre.
J'essaierai de faire d'autres comparatifs....
(mais le pronostic semble mal engagé...)
EDIT:
Premiers résultats...
Test de 24h sur 4 montres, position statique dans une boîte à montre (cadran vers le haut) remontage partiel environ 12h après.
Donc pas en condition réelle mais un bon point de départ pour comparer des mécanismes entre eux.
Les calibres 6R15 (donnés pour -15/+25s par jour)
- l'un a fini avec +16 secondes
- l'autre avec -3 secondes
Pour les 6R35 (également-15/+25s par jour, porté au poignet)
- l'un fini avec +17 secondes
- l'autre à +7 secondes
Conclusion : si on fait abstraction du fait que les mesures sont faites ici en position statique, on reste dans la fourchette annoncée mais qui est très large au départ.
Par contre, les résultats sont très variables d'une montre à l'autre et l'âge des montres ne joue pas : les 6R15 ont tous les deux presque 2 ans d'âge, les 6R35 quelques mois.
Il semble donc ne pas y avoir spécifiquement de régularité dans les réglages d'usine et la précision très variable d'une montre à l'autre.
J'essaierai de faire d'autres comparatifs....
LeDocteur- Pilier du Forum
- Messages : 3844
Date d'inscription : 07/08/2014
Age : 50
Re: Revue Seiko SPB147J1
Nouveau test aujourd'hui avec le 6R35 qui avait, en position statique, 17 secondes d'avance.
Portée toute la journée la dérive au bout de 12h est de seulement +1 seconde !
Donc, ramené à 24h, +2 secondes : c'est plus qu' excellent !
EDIT : après 12 h dans la boîte à montres, le calibre avance désormais de 8 secondes, soit 1 seconde durant 12 heures de port et 7 secondes durant 12 heures en boîte.
Finalement, moi qui ne voyait aucun intérêt dans les remontoirs automatiques, je me rend compte que cela doit tout de même permettre de conserver la précision de la montre quand elle n'est pas portée...
Portée toute la journée la dérive au bout de 12h est de seulement +1 seconde !
Donc, ramené à 24h, +2 secondes : c'est plus qu' excellent !
EDIT : après 12 h dans la boîte à montres, le calibre avance désormais de 8 secondes, soit 1 seconde durant 12 heures de port et 7 secondes durant 12 heures en boîte.
Finalement, moi qui ne voyait aucun intérêt dans les remontoirs automatiques, je me rend compte que cela doit tout de même permettre de conserver la précision de la montre quand elle n'est pas portée...
LeDocteur- Pilier du Forum
- Messages : 3844
Date d'inscription : 07/08/2014
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Re: Revue Seiko SPB147J1
Aller un petit complément de revue ... avec la version 143 de cette SPB .
Pas la peine de revenir sur ce qu'a dit le Doc', mais dans cette version également (soigneusement sélectionnée de tout défaut d'alignement par Stef de Pithiviers ) la montre est une vraie réussite ! Les teintes sont belles, le cadran soleillé extrêmement discret prenant la lumière sans excès. Mention spéciale à la lunette en alu brossé qui est une vraie réussite !
L'équilibre de l'ensemble, que ce soit dans le design du cadran et des aiguilles ou dans les formes de la boite est juste parfait. Enfin une plongeuse Seiko de petite dimension. Si j'ai pu avoir peur à l'ouverture de la boite, une fois au poignet on est surpris par la finesse et la taille bien plus contenue que ce qu'on pouvait imaginer en voyant ses dimensions sur le papier.
On en arrive au revêtement Diashield de l'acier du boitier. Le rendu est superbe, légèrement doré par moment comme le signalait le Doc' en fonction de la lumière, le reste du temps la teinte oscille entre l'acier et le titane. Une très belle boite qui pourtant avec cette teinte si particulière va empêcher de trouver un bracelet acier autre que le propriétaire : tous les aciers brossés que j'ai essayés dénotent bien trop.
C'est d'autant plus dommage que cette 143 est livrée sur un bracelet acier ... à maillons pleins (y compris les end-links) mais étonnamment léger. Ce n'est pas tellement la qualité de l'acier ou d'usinage qui à remettre en cause, mais celle de l'ajustement. Celle des end-links sur les cornes notamment.
La boucle verrouille bien mais est peut-être un poil moderne pour s'accommoder parfaitement au reste. Le rabat de sécurité si il tient bien est par contre tellement fin et léger que l'on dirait de l'alu. Enfin le bracelet est muni d'une extension de plongée terriblement agaçante à manipuler. C'est franchement dur et pénible à utiliser, et pas élégant une fois déployé. Dans ce domaine à niveau de tarif équivalent Raketa (et son Amphibia) ou Doxa (et sa SUB200) atomisent littéralement la Seiko ...
Au delà de ça, la montre dans cette version 143 avec son coloris plus plus proche de l'originelle 62MAS fait plus tool watch dans cette configuration. Mais plus austère aussi (ce qui n'est pas un défaut à mes yeux), il faudra pour lui donner du peps jouer avec les bracelets, les teintes sobres de la montre pouvant s'accommoder de tout : NATO, perlon, cuir, tropic, rubber ...
Pour compléter les + et les - du Doc je rajouterais :
Dans les + :
+ Peut importe la version, la finition et le traitement de surface est sublime.
+ L'équilibre des formes, la boite parfaite sur petits poignets.
+ SPB143 plus tool dans l'esprit.
+ Ca reste Seiko ... de la montre manufacturée !
+ Une montre sans défaut quand on a un AD au petits soins et hyper pro
+ Ces anses-pompes de sauvage : indestructibles !
Dans les - :
- Les end-links pas hyper bien ajustés.
- Le bracelet acier qui sans être de mauvaise qualité (je le répète) se fait pourrir haut la main par la concurrence à tarif équivalent (voire moindre) !
- Dur de trouver un acier raccord au Diashield autre que le bracelet propriétaire.
- Avoir oublié à quel point malgré des défauts parfois irritants Seiko pouvait pondre des montres incroyables !
Pas la peine de revenir sur ce qu'a dit le Doc', mais dans cette version également (soigneusement sélectionnée de tout défaut d'alignement par Stef de Pithiviers ) la montre est une vraie réussite ! Les teintes sont belles, le cadran soleillé extrêmement discret prenant la lumière sans excès. Mention spéciale à la lunette en alu brossé qui est une vraie réussite !
L'équilibre de l'ensemble, que ce soit dans le design du cadran et des aiguilles ou dans les formes de la boite est juste parfait. Enfin une plongeuse Seiko de petite dimension. Si j'ai pu avoir peur à l'ouverture de la boite, une fois au poignet on est surpris par la finesse et la taille bien plus contenue que ce qu'on pouvait imaginer en voyant ses dimensions sur le papier.
On en arrive au revêtement Diashield de l'acier du boitier. Le rendu est superbe, légèrement doré par moment comme le signalait le Doc' en fonction de la lumière, le reste du temps la teinte oscille entre l'acier et le titane. Une très belle boite qui pourtant avec cette teinte si particulière va empêcher de trouver un bracelet acier autre que le propriétaire : tous les aciers brossés que j'ai essayés dénotent bien trop.
C'est d'autant plus dommage que cette 143 est livrée sur un bracelet acier ... à maillons pleins (y compris les end-links) mais étonnamment léger. Ce n'est pas tellement la qualité de l'acier ou d'usinage qui à remettre en cause, mais celle de l'ajustement. Celle des end-links sur les cornes notamment.
La boucle verrouille bien mais est peut-être un poil moderne pour s'accommoder parfaitement au reste. Le rabat de sécurité si il tient bien est par contre tellement fin et léger que l'on dirait de l'alu. Enfin le bracelet est muni d'une extension de plongée terriblement agaçante à manipuler. C'est franchement dur et pénible à utiliser, et pas élégant une fois déployé. Dans ce domaine à niveau de tarif équivalent Raketa (et son Amphibia) ou Doxa (et sa SUB200) atomisent littéralement la Seiko ...
Au delà de ça, la montre dans cette version 143 avec son coloris plus plus proche de l'originelle 62MAS fait plus tool watch dans cette configuration. Mais plus austère aussi (ce qui n'est pas un défaut à mes yeux), il faudra pour lui donner du peps jouer avec les bracelets, les teintes sobres de la montre pouvant s'accommoder de tout : NATO, perlon, cuir, tropic, rubber ...
Pour compléter les + et les - du Doc je rajouterais :
Dans les + :
+ Peut importe la version, la finition et le traitement de surface est sublime.
+ L'équilibre des formes, la boite parfaite sur petits poignets.
+ SPB143 plus tool dans l'esprit.
+ Ca reste Seiko ... de la montre manufacturée !
+ Une montre sans défaut quand on a un AD au petits soins et hyper pro
+ Ces anses-pompes de sauvage : indestructibles !
Dans les - :
- Les end-links pas hyper bien ajustés.
- Le bracelet acier qui sans être de mauvaise qualité (je le répète) se fait pourrir haut la main par la concurrence à tarif équivalent (voire moindre) !
- Dur de trouver un acier raccord au Diashield autre que le bracelet propriétaire.
- Avoir oublié à quel point malgré des défauts parfois irritants Seiko pouvait pondre des montres incroyables !
Erygyios- Commissaire politique
- Messages : 1378
Date d'inscription : 09/01/2016
Localisation : Fin fond de la steppe
Volgo, tomlelandais et YanKristian aiment ce message
Re: Revue Seiko SPB147J1
Toutes mes Félicitations, Erygyios
Elle est très belle également dans ce coloris : j'avais longuement hésité avec cette version plus proche de l'originale.
J'en profite également pour remercier Stéphane de Pithiviers (d'où vient aussi la mienne) pour sa grande patience
Tout à fait d'accord avec tes +/- en particulier concernant le bracelet qui aurait mérité d'être plus travaillé alors qu'à cause du Diashield on ne peut pas vraiment le remplacer...
J'ajoute un petit mot sur les pompes : si c'est très positif d'avoir de bonne grosses pompes bien solides, elles ne s'adaptent à presqu'aucun strap standard (et des pompes plus fines bougent beaucoup trop à mon goût)
Pour l'instant la mienne porte un strap Uncle Seiko en attendant un beau cuir sur mesure...
Elle est très belle également dans ce coloris : j'avais longuement hésité avec cette version plus proche de l'originale.
J'en profite également pour remercier Stéphane de Pithiviers (d'où vient aussi la mienne) pour sa grande patience
Tout à fait d'accord avec tes +/- en particulier concernant le bracelet qui aurait mérité d'être plus travaillé alors qu'à cause du Diashield on ne peut pas vraiment le remplacer...
J'ajoute un petit mot sur les pompes : si c'est très positif d'avoir de bonne grosses pompes bien solides, elles ne s'adaptent à presqu'aucun strap standard (et des pompes plus fines bougent beaucoup trop à mon goût)
Pour l'instant la mienne porte un strap Uncle Seiko en attendant un beau cuir sur mesure...
LeDocteur- Pilier du Forum
- Messages : 3844
Date d'inscription : 07/08/2014
Age : 50
Re: Revue Seiko SPB147J1
Un post qui ne sert pas à grand chose, mais...
Merci à vous pour la revue et son complément
En ne m'arrêtant que sur le côté esthétique, cette montre est juste très belle.
(Et maintenant, je vais attendre un peu avant de présenter une petite Mortima )
Merci à vous pour la revue et son complément
En ne m'arrêtant que sur le côté esthétique, cette montre est juste très belle.
(Et maintenant, je vais attendre un peu avant de présenter une petite Mortima )
marouse- Membre du Parti
- Messages : 671
Date d'inscription : 21/09/2019
Age : 44
Re: Revue Seiko SPB147J1
pas super fan des aiguilles...
raspoutine- Pilier du Forum
- Messages : 2877
Date d'inscription : 10/07/2011
Age : 56
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