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Hello,
Drole de coincidence, cette montre a justement ete evoquee il y a quelques heures sur un forum voisin. Il s'agirait donc d'une"pogranichnie", c'est-a-dire, garde-frontiere.

Je l'ai aussi toujours connue comme "gardes-frontières"

Ce n'est pas l'armoirie des gardes-frontières de l'URSS ni celle des gardes-frontières russe.
C'est un symbole mixte typique de la période de transition et pas forcément officiel.

Dans cette collection assez complète d'emblèmes, médailles, insignes etc. des gardes-frontières russes et soviétiques (voir ici) on ne trouve rien de tel.

Elle est dans le catalogue que je viens d'acheter (et dont je sens qu'il va nous rendre de grand service), avec la même combinaison boîtier/cadran

N°24 de la page 79
Pour moi elle est "officielle" même si on ne la trouve pas dans les catalogues Vostok (on l'aurait attendu dans le catalogue 1993, mais elle a peut-être été produite au cours de cette année)

Hanoi a écrit:Elle est dans le catalogue que je viens d'acheter (et dont je sens qu'il va nous rendre de grand service), avec la même combinaison boîtier/cadran

Spoiler:

Merci de m'avoir fait découvrir ce catalogue .... je viens de m'en prendre un exemplaire !

Non, le livre ne donne pas de détail de ce genre.
Pour chaque montre il y a la photo de face et de dos (pas d'une bonne qualité d'impression hélas), son appellation usuelle, officielle (Komandirskie) ou non (Ministry), et sa cote en roubles. Cette dernière est surtout intéressante d'un point de vue relatif (telle montre vaut le double ou le quadruple de telle autre) car les prix indiqués sont entre la moitié et le tiers du prix habituel de la baie (le livre indique 20 euros pour une ZAKAZ Rising Sun ou une Big Zero). Ce sont les prix auxquels on peut sans doute les trouver dans les brocantes russes ou dans les sites locaux de vente de seconde main.

Je suis content de ce livre car la sélection des montres est excellente, vraiment excellente, (rien à voir avec l'affreux bric à brac "fin de règne" du livre de Levenberg). En plus, il permet d'établir des corrélations méthodiques entre les modèles et leur fond, de recenser les appellations non-officielles (je vous ferai une synthèse à ce sujet un de ces quatre), et bien entendu de vérifier l'authenticité de certaines pièces. Le gros regret est l'impression numérique médiocre qui "bouche" les détails de plusieurs cadrans, notamment ceux à fond noir.

Voilà voilà, c'était ma petite fiche de lecture...