« la naze expérience »

Que faire les jours de mauvais temps a la mer?

En réponse à cette question, j’ai initié une petite expérience: tester l’étanchéité d’une Amphibia sur le long terme.
On a vu les boîtiers passer des tests de mise sous pression très rapide et très forte.
Quid d’un environnement liquide sans pression et sur plusieurs semaines ou mois?

J’ai immergé hier une Vostok complète, fixée à une pierre et logée dans une infractuosité rocheuse loin sur le l’estran (à marée basse). Le trou, toujours inondé, au moins aux coefficient moyens, a été refermé d’une pierre.
Le site a été géolocalisé et je reviendrai récupérer l’ensemble dans quelques semaines ou quelques mois. Le fond de la boite a été bien serré ainsi que la couronne.
Le résultat ou l'absence de résultat sera rapporté ici. La montre, si je la retrouve, sera ouverte. J’ai souvenir d’une Seadweller perdue dans un cours d’eau, retrouvée un an plus tard et qui avait bien pris l’humidité. On verra ce qu’il en est de la Vostok.

En attendant, bonne vacances à tous!

Le prochain qui passe avec un détecteur de métaux ne va rien comprendre...

Fokker III a écrit:

Le prochain qui passe avec un détecteur de métaux ne va rien comprendre...

Possible mais peu probable

Effectivement ... l'expérience atteint un tel degré ultime dans le naze … qu'elle en devient profondément indispensable à la frontière du génie !!

Merci pour l'idée folle, saugrenue, improbable et pourtant si évidente quand on y réfléchi pour apprécier la résistance aux infiltrations d'eau et à la corrosion.

Le point de faiblesse majeur se situera au niveau des anses-pompes et sa fixation sur la roche … Alors pourvu qu'elle ne disparaissent pas en mer malgré la pierre lui faisant office d'écrin car les résultats seront attendus avec un impatience folle !

Je ne suis pas tout à fait d'accord avec ta notion de "naze". Elle ne l'est pas !
L'idée est originale et contribuera peut-être à l'avancée de la science es-Vostok.

Quant au mode de fixation de l'Amphibia, il aurait fallut lui prévoir une certaine liberté de mouvement afin de profiter des oscillations de la marée et ainsi mesurer sa précision de fonctionnement au gré de mouvements naturels.

En tout cas, vivement la fin de l'expérience (prévue pour quand ?)

Pour une telle expérience , tu aurais pu le faire dans ta baignoire , ou dans une bouteille d'eau gazeuse salée; la probabilité de la retrouver sera très basse, comme ta marée

Ce petit danger rajoute du sel à l'expérience

тcheьuяaschka a écrit:Pour une telle expérience , tu aurais pu le faire dans ta baignoire , ou dans une bouteille d'eau gazeuse salée; la probabilité de la retrouver sera très basse, comme ta marée

Evidemment, mais c’est pas rigolo!

et puis tout le monde sait que le labo n’est pas le terrainr. Le milieu marin est le plus exigent qui soit. L’energie du milieu, sa chimie, la vie qui s’y développe sont autant de facteurs qui vont rendre l’experience plus contraignante.

thewatchadude a écrit:Ce petit danger rajoute du sel à l'expérience

je ne boude jamais un bon mot!

je precise que la montre n’est pas posée a meme le sol comme sur la photo, mais logée dans un infractuosité fermée par une autre pierre.

Idée originale.
Il est vrai qu'un test sur le long terme et en situation sera intéressant à suivre.
Dans un labo il n'y a pas les variations de températures et autres éléments tels que bactéries, microorganismes et sédiments qui vont ajouter des contraintes supplémentaires.

Ni les poulpes aux tentacules baladeurs attirés par le bling-bling d'une 090

Volgo a écrit:
En tout cas, vivement la fin de l'expérience (prévue pour quand ?)

Quand je reviendrai sur mon lieu de vacances!

Je trouve l'idée bien plus géniale que naze, mais pour faire mon cartésien, ce qu'on demande à une plongeuse, c'est d'être capable d'accompagner son propriétaire sur un nombre défini de sorties "courtes" dans le temps, espacées par nettoyages, révisions éventuelles etc

Klui a écrit:Je trouve l'idée bien plus géniale que naze, mais pour faire mon cartésien, ce qu'on demande à une plongeuse, c'est d'être capable d'accompagner son propriétaire sur un nombre défini de sorties "courtes" dans le temps, espacées par nettoyages, révisions éventuelles etc

tout a fait! mais n’anticipons pas un echec.

les plongeuses sont prévues pour des profondeurs excedant d’un facteur 10 la profondeur atteinte par un plongeur moyen. On peux se dire qu’elles sont largement dimensionées pour un sprint. Voyons ce que donne un marathon.

et le comportement des materiaux est interessant

Un volontaire pour faire pareil avec sa Bronze ???

Fokker III a écrit:Un volontaire pour faire pareil avec sa Bronze ???

Et qui fournirait les coordonnées GPS


Je trouve l'expérience très intéressante et j'ai hâte d'en connaître le résultat.
C'est vraiment intéressant de tester les limites de ces modèles et d'éprouver l'extrême résistance qu'on leur accorde.
(même si je n'oserai jamais le faire avec l'une des miennes )

Je suis curieux de voir aussi si de petites bestioles auront fait leur nid sur le boîtier..

excellent !!

LeDocteur a écrit:

Fokker III a écrit:Un volontaire pour faire pareil avec sa Bronze ???

si je la retrouve, je tenterai bien une nouvelle experiencenavec mon Armida A8 en laiton.

Possible fenetre pour aller chercher la 090: les gros coef aux vacances de la toussaint

Après quelques recherches … il semblerait qu'hélas les chances pour retrouver ta 090 en état sois minces.

En fait les aciers inoxydables le sont uniquement à l'eau douce. La notion d'inox étant définie par une résistance sous certaines conditions à des milieux humides. Le corrosion du milieu marin est telle qu'en fait seuls de très rares alliages sont inox à l'eau de mer. Il n'y a qu'à voir la liste interminable des aciers inox existante (420, 440, 400, H1, HR17.4PH, …). En réalité une des principales conditions limitant l'oxydation est le taux de carbone qui doit être le plus faible possible (mais c'est aussi ce qui entre en compte dans la dureté de l'acier).

Certains aciers totalement inox à l'eau de mer et utilisés dans l'accastillage maritime le sont car dépourvu totalement de carbone mais sont de fait des aciers mous.

D'ailleurs, il y a des plongeurs ici et je pense que tous nous dirons que leurs montres et couteaux sont soigneusement lavés à l'eau douce après une plongée. Il y a sans doute une raison à cela.

Bref à mon avis d'ici la Toussaint, le boitier de la fière 090 risque d'être bien entamé .

Cela étant voilà un sujet qui mériterait d'être traité en détail : les aciers utilisés pour les boites de montres de plongée !

on fait bien des bateaux de plaisance en inox dont le metal est à nu non?

Edit: et de découvrir qu’il existe plétore d’inox avec des applications pour tels et tels conditions.

Il semblerait que le 316L soit plutot tolérent à l’immersion en eau de mer. Sait ‘on si c’est cet alliage qui est utilisé pour les amphibia?

Aucune idée de l'inox utilisé pour les Amphibia, peut être que Dimitri chez Meranom serait capable d'en dire plus si cette information n'est pas déjà connue d'un des membres du forum ?

Sinon +1 ! Le sujet est vaste et passionnant en tous les cas et si un membre possède des connaissances bienvenues dans le domaine, ce serait un plaisir !

Avant l immersion, tu aurais dû gratter, pour vérifier si ce n est pas du laiton chromé.

Montre vendue comme SS, par contre la lunette doit etre en laiton si je ne m’abuse

La plupart des plongeuses qui font de la pub sur leur alliage indique du 316l. Mais les quelques exemples que j'ai regardés chez Meranom indiquent seulement inox.

J'avais raté ce sujet. Un mot : GÉNIE.

J'ai hâte d'avoir le résultat de ce test !